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jeudi 27 octobre 2016

«Zoopolis», la bête a bon droit


Connu pour ses théories originales sur le multiculturalisme, Will Kymlicka signe avec son épouse, Sue Donaldson, une analyse politique des obligations et des devoirs de l’homme envers les animaux.

mardi 25 octobre 2016

Droits des animaux : comment font les autres ?


A l'occasion de la sortie du livre «Révolutions animales», tour d'horizon des initiatives dans différents pays.

mardi 18 octobre 2016

Réseau JASE


Voici le texte intégral d'un manifeste publié aujourd'hui dans le journal Le Monde réclamant la création d'un secrétariat d'État sur la condition animale en France. La lettre est signée par un groupe impressionant d'intellectuel-elle-s français-e-s. ----------------------------------------------------------------------------------------- "Aux origines, les animaux ont été des compagnons et des partenaires, puis, en Occident, sous l’impulsion de la religion, ils sont devenus des êtres inférieurs. Avec le développement de l’industrie, ils ont été transformés en annexes de machines et en matière première exploitable pour servir l’économie humaine. La place de l’animal dans nos sociétés s’est ainsi construite sur des fondements culturels anciens. Une construction qui nous conditionne encore de nos jours, mais qu’une évolution scientifique a bouleversée. Ces dernières années, notre façon de considérer les animaux a, en effet, subi une profonde révolution. Nous savons que les capacités mentales des animaux varient selon les espèces et les individus et qu’elles ne dépendent pas de la taille de leur cerveau. Les animaux jugés pendant longtemps sans raison ont montré depuis qu’ils possèdent des compétences sophistiquées. Moutons, cochons, éléphants… ils ont une vie sociale, une mémoire à long terme, reconnaissent leurs congénères individuellement, communiquent entre eux. Les poissons, comme les oiseaux, utilisent des outils, coopèrent, anticipent. Répertoire commun à l’homme et à l’animal Alors que des centaines de millions d’années d’évolution nous séparent du poulpe, son cerveau d’escargot lui permet pourtant d’avoir une excellente mémoire, un raisonnement logique, des capacités de déduction, d’innovation, de jeu, d’apprentissage. La recherche a constaté que l’intelligence est née plusieurs fois sur la planète, et qu’il n’existe pas, dans le cerveau, une catégorie de cellules spécifiquement humaines. Des neuroscientifiques internationaux affirment que tous les mammifères, oiseaux et autres créatures, y compris le poulpe, possèdent une conscience, ce qui veut dire qu’ils sont sensibles au plaisir et à la souffrance. Grâce à de nombreux travaux, on sait aujourd’hui que la douleur et la souffrance existent chez les animaux, des poissons aux mammifères. L’intelligence, la conscience, l’empathie, la vie émotionnelle, le rire, la souffrance et même une forme de culture, ces attributs qui définissaient l’homme et lui seul, appartiennent désormais à un répertoire commun à l’homme et à l’animal qu’il n’est plus possible de contester. Les animaux ne sont donc pas des machines ni des êtres pauvres en mondes à disposition des humains, ils sont des individus sensibles, inventifs, expressifs. Ils ne devraient donc plus être vus comme un ensemble de matériaux constitutifs d’une biodiversité, mais une communauté d’individus capables de ressentir, d’agir et de réagir singulièrement. Instituer d’autres rapports Chaque jour, de nouveaux travaux scientifiques montrent que les animaux sont sensibles et dotés de compétences. Ces nouveaux éclairages mettent en lumière un décalage flagrant entre des faits incontestables, le respect qui leur est dû, et les décisions politiques et économiques qui bafouent leur bien-être. Bien qu’ils soient donc devenus ces êtres sensibles au regard de la science et de la loi, les animaux restent pourtant soumis à une évaluation marchande et sont encore considérés comme des biens. Leur sort reste à la merci des souffrances utiles, des dérogations et des normes admissibles. En somme, la législation se soucie des animaux à condition que leur protection ne dérange pas. La satisfaction des enjeux culturels et économiques continue de primer sur les intérêts des animaux. Si leur sensibilité n’est désormais plus contestable et si la souffrance constitue le point de départ de toute position éthique, à quoi tout cela doit-il nous engager ? Que devient notre légitimité à les exploiter et à les faire souffrir ? Comment doit-on aujourd’hui les considérer ? Comme des biens ou des personnes non humaines telle que la science les définit ? Le temps est venu de penser et d’instituer d’autres rapports avec eux. Quels sont les changements précis à opérer ? Comment devrions-nous nous vivre demain avec les animaux ? Pour répondre à ces questions et être à l’initiative de réelles modifications dans nos rapports avec les animaux, nous demandons la création d’un secrétariat d’Etat à la condition animale conduit par des experts multidisciplinaires et légitimes, spécialistes de la question animale. Construire une société plus humaine Pour que les évolutions scientifiques en faveur des animaux domestiques et sauvages soient prises en compte dans les décisions politiques, éducatives, juridiques, économiques et sociales ; que des budgets dignes de ce nom soient consacrés au développement des méthodes alternatives à l’expérimentation animale ; que de nouvelles économies alternatives à l’exploitation animale soient encouragées et soutenues, favorisant ainsi la création d’emplois et de nouvelles entreprises. Que la place de l’animal dans l’éducation soit repensée ; que soit favorisé un enseignement du droit animalier dans les universités ; que les policiers et magistrats soient formés au bien-être animal ; que les contrôles pour lutter contre la maltraitance soient renforcés et que les actes de cruauté soient punissables ; que des médiateurs pour les animaux soient envisagés pour veiller à l’application des lois et du droit. Prendre en compte les intérêts des animaux, avec qui nous partageons ce monde, est devenu une question sociétale, politique et démocratique et ne peut que favoriser la construction d’une société plus humaine dans l’intérêt des hommes, des animaux, de la planète." ---------------------------------------------------------------------------------------------------- Les signataires Françoise Armangaud (philosophe) Eric Baratay (professeur d’histoire contemporaine) Denis-Richard Blackbourn (docteur en ethnozoologie) Gilles Bœuf (professeur à l’université Pierre-et-Marie-Curie, conseiller scientifique auprès du président du Muséum national d’histoire naturelle Georges Chapouthier (directeur de recherche émérite au CNRS) Valérie Chansigaud (historienne des sciences et de l’environnement) Yves Christen (éthologue, docteur en science) Philippe Cury (directeur de recherche à l’Institut de recherche pour le développement) Boris Cyrulnik (neurologue, psychiatre et éthologue) Fabienne Delfour (éthologue, spécialiste des cétacés) Vinciane Despret (éthologue et philosophe) Ludovic Dickel (professeur des universités en biologie des comportements) Elisabeth de Fontenay (philosophe) Muriel Falaise (maître de conférences en droit privé) Pierre Jouventin (éthologue) Christelle Jozet-Alvez (maître de conférences en biologie du comportement) Emmanuelle Grundman (biologiste, journaliste et spécialiste des grands singes) Thomas Lepeltier (historien et philosophe des sciences) Karine-Lou Matignon (auteure, journaliste) Baptise Morizot (maître de conférences en philosophie) Eric Navet (ethnologue) Jean-Marc Neumann (juriste et enseignant en droit de l’animal) Matthieu Ricard (moine bouddhiste) http://ift.tt/2dkADs4

jeudi 13 octobre 2016

"Les animaux pensent sans parler" - leJDD.fr


INTERVIEW - Frans de Waal, biologiste, dresse un fascinant panorama*des études sur les capacités cognitives des animaux. "On est au début des découvertes sur leur langage", estime-t-il.

mercredi 12 octobre 2016

Bosh

Miam!

Ultimate Nut Roast

jeudi 6 octobre 2016

L214 Ethique et Animaux


Premiers pas vers une autre vie pour ces animaux sauvés d'élevages. Une magnifique vidéo de Mercy For Animals