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mardi 26 septembre 2017

Ecureuil Land


Il ne manque que 80 signatures, c'est maintenant ou jamais : SIGNEZ et PARTAGEZ en grand nombre avant la fin de la pétition cette semaine! N'oubliez pas de confirmer votre signature dans le courriel envoyé par l'Assemblée nationale!

dimanche 17 septembre 2017

Nouchka


"Tout le monde est d'accord pour dire que les Juifs ont été traités par les Nazis comme des Animaux… et paradoxalement tout le monde refuse de faire en sorte que les Animaux cessent d’être traités de la sorte ! […] Alors écoutez voir. Dire qu'à Auschwitz les hommes étaient traités comme des bêtes, ça reflète la réalité ? Ça ne choque personne ? Bien d'accord ? Donc, il faut que la réciproque soit vraie, sans quoi la comparaison ne fonctionne pas. La réciproque est : les Animaux élevés en batterie sont traités comme les hommes l’étaient à Auschwitz. Il n’y a là aucune intention de dénigrer, de minimiser, surtout pas d’insulter. Seulement un sursaut d’horreur, une immense pitié pour TOUTES les victimes de toutes les saloperies. Et si ça vous choque, c’est que vous sacralisez l’homme, c’est-à-dire votre propre espèce – l’image de Dieu ! –, et méprisez tout ce qui n’est pas l’homme. En plus, vous attribuez aux mots une espèce d’action magique, vous criez à l’irrespect, au blasphème, là où il n’y en a pas. La compassion ne se mesure pas, ne se divise pas. Là où il y a souffrance, quelle qu’elle soit, je m’indigne. Et cessez de me traiter de crypto-nazi, s’il vous plaît !" — François Cavanna (Charlie Hebdo, 22 février 1995)

mardi 5 septembre 2017

Josée


Voir ce qui nous arrange, ou l'art de regarder à côté Il n'est pas question de condition animale, mais de condition humaine. Il n'est pas question d'atténuer la souffrance des victimes, mais d'y mettre un terme. Il n'est pas question du sort de nos proies, mais de notre prédation. Il n'est pas question d'améliorer nos techniques d'asservissement et d'abattage, mais de cesser d'opprimer et d'exterminer. Il est question de nous libérer de cette violence ''ordinaire'', nous extraire de cet enchevêtrement de contradictions et son interMinable défilé de rationalisations (justifications). Vous êtes soucieux des conditions de détention et de mise à mort des animaux ? Vous comptez faire en sorte que chacun d'eux obtiennent 22 centimètres de plus par cellules pour s'y retourner aisément ? Que la température de leur geôle soit plus adéquate, l'ambiance plus paisible et l'exécution moins souffrantes ? Que diriez-vous de vous inquiéter plutôt de cette propension à soumettre, torturer et à tuer ? De cette tendance perverse à instrumentaliser l'autre ? Que diriez-vous de vous consacrer à la récupération d'un semblant de cohérence, et par le fait même de dignité, plutôt qu'à l'élaboration insensé de méthodes toujours ''meilleures'' de servitude et d'abattage ? Car, la question n'est pas de trouver par quels moyens nous allons raffiner cet enfer, mais plutôt par quels moyens nous allons nous en extirper. La question est de trouver comment nous allons, tous ensemble, nous élever au dessus de cette petitesse égocentrique et primitive, nous amenant à considérer les êtres sensibles comme autant de ressources à notre service. La question est, pouvons nous considérer la vie pour ce quelle est, et non pour ce qu'elle représente comme avantage ou bénéfice pour notre personne. Vous arrive t-il de vous demander par quel chemin improbable et tordu vous en êtes arrivés là ? Comment vous en êtes venu à travailler en vue d'aider les exploiteurs à développer des conditions de servitude plus ''humaine'' ? Vous arrive t-il de vous demander comment cet enfant tendre, admiratif et aimant que vous étiez il n'y a pas si longtemps encore, a pu atteindre ce niveau de confort face à l'esclavage et la torture ? Et ce, au point d'accepter la commercialisation de ceux-ci, et peut être même, pour certains d'entre vous, de travailler en vue de les rendre plus tolérable, donc admissible. Comment pouvons nous, le plus sérieusement du monde, discourir sur les notions de liberté, fraternité, égalité, tout en étant nous même oppresseurs des autres espèces ? Et en bout de ligne, comment pouvons nous espérer la paix et l'émancipation des nôtres, tout en maintenant sous notre joug les autres habitants de cette planète ? Mais par dessus tout, ou croyons nous aller ainsi ? Nous, humains... Tristes penseurs aux coeurs crevés... Philofaussaires pris en flagrant délit d'humanité. Josée Larouche